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Un été pas comme les autres / Ein Sommer wie kein anderer (Zweisprachige Ausgabe: Deutsch-Französisch)
Un été pas comme les autres / Ein Sommer wie kein anderer (Zweisprachige Ausgabe: Deutsch-Französisch)
Un été pas comme les autres / Ein Sommer wie kein anderer (Zweisprachige Ausgabe: Deutsch-Französisch)
eBook369 Seiten4 Stunden

Un été pas comme les autres / Ein Sommer wie kein anderer (Zweisprachige Ausgabe: Deutsch-Französisch)

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Über dieses E-Book

Est-ce que tu apprends l'allemand ? Lernst du Französisch? Ce livre bilingue peut t'aider...Une page en français, une page en allemand...Dieses zweisprachige Buch kann dir dabei helfen: eine Seite auf Französisch, eine Seite auf Deutsch...

 

Il enchaîne les conquêtes. Elle est la sœur de son meilleur ami. Ils ne devraient pas être ensemble. Mais cet été, la tentation est trop forte.

Er ist der größte Casanova von allen. Sie ist die kleine Schwester seines besten Freundes. Sie sollten nicht zusammen sein. Aber dieser Sommer ist zu verlockend.

 

Cet été, Emilia Moretti, 16 ans, n'a qu'un objectif : oublier jusqu'à l'existence de Nick Grawsky, le meilleur ami de son frère. Car si elle veut décrocher un rôle dans le ballet de l'an prochain, elle doit s'entraîner à fond pour atteindre la perfection dans chaque mouvement. Mais quand Nick décide de rester à New York pour l'été, les bonnes résolutions d'Emilia s'évanouissent en une pirouette.

 

Nick, de son côté, n'est pas aussi heureux et insouciant qu'il en a l'air. Son père veut qu'il arrête la danse classique pour devenir…avocat. Nick décide alors de tout donner pour lui prouver qu'il est capable de réussir. Mais comment se concentrer en croisant tous les jours Emilia. Il sait qu'il devrait résister à la tentation, mais il n'est pas sûr d'en avoir envie….

 

Juste le temps d'un été. Un été pas comme les autres.


Das Ziel der 16jährigen Emilia Moretti für diesen Sommer ist einfach: vergessen, dass der beste Freund ihres Bruders – Nick Grawsky – je existierte. Sie braucht einwandfreie Ballettbewegungen, um eine Chance bei der Show im nächsten Jahr zu haben. Aber als Nick beschließt, in der Stadt zu bleiben, verschwindet Emilia's Entschlossenheit in einer Pirouette. 


Nick ist es leid so zu tun, als wäre er der glückliche Lass-uns-Spaß-haben Typ. Sein Vater möchte, dass er seine Karriere als Profitänzer aufgibt, um Anwalt zu werden. Er muss seinen gesamten Fokus auf das Tanzen richten, um seinem geliebten Vater zu beweisen, dass er gut genug ist, um es weit zu bringen. Aber wie soll er sich konzentrieren, wenn er jeden Tag Emilia begegnet. Er weiß, er sollte ihr widerstehen, aber er ist sich nicht sicher, ob er das möchte…

 

Wenigstens für diesen Sommer. Es wird ein Sommer wie kein anderer.

SpracheDeutsch
HerausgeberDuo Bilingue
Erscheinungsdatum13. Mai 2023
ISBN9798223898535
Un été pas comme les autres / Ein Sommer wie kein anderer (Zweisprachige Ausgabe: Deutsch-Französisch)

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    Buchvorschau

    Un été pas comme les autres / Ein Sommer wie kein anderer (Zweisprachige Ausgabe - Duo Bilingue

    Die Originalausgabe erschien 2023 unter dem Titel EIN SOMMER WIE KEIN ANDERER/ UN ÉTÉ PAS COMME LES AUTRES« Copyright © 2023 Elodie Nowodazkij & Duo Bilingue

    Dieses Buch ist reine Fiktion. Namen, Charaktere, Firmen, Organisationen, Orte, Veranstaltungen und Ereignisse sind entweder das Produkt der Fantasie der Autorin oder werden fiktiv verwendet. Jede Ähnlichkeit mit realen Person-en, lebend oder tot, Ereignissen oder Schauplätzen ist rein zufällig.

    Für Informationen kontaktieren Sie authorelodienowodazkij@gmail.com  oder besuchen Sie www.elodienowodazkij.com 

    Buch und Titelbild: Duo Bilingue / Elodie Nowodazkij 1. Auflage May 2023

    L'édition originale est parue en 2023 sous le titre EIN SOMMER WIE KEIN ANDERER/ UN ÉTÉ PAS COMME LES AUTRES" Copyright © 2023 Elodie Novodazkij & Duo Bilingue

    Ce livre est une pure fiction. Les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les événements sont soit le produit de l'imagination de l'auteur, soit utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des événements ou des lieux est purement fortuite.

    Pour plus d'informations, contactez authorelodienowodazkij@gmail.com ou visitez www.elodienowodazkij.com.

    Livre et couverture : Duo Bilingue / Elodie Nowodazkij 1ère édition May 2023

    CHAPITRE 1 - EM

    Des haut-parleurs s’échappe une musique pop assourdissante ; le son est si fort que chaque note résonne dans mon corps. Je saute en l’air une fois, deux fois, trois fois, le poing levé, avant de me déhancher au rythme de la musique. Les miroirs qui recouvrent les murs n’ont pas l’habitude de me voir danser comme ça. Normalement, je danse sur du Mozart, du Tchaïkovski, du Prokofiev ou du Minkus. Pas sur du Madonna.

    Je penche la tête sur le côté.

    Je n’ai aucune envie de répéter la chorégraphie d’un ballet. C’est pourtant ce que je devrais faire. Je monte en demi-pointe pour esquisser un relevé. 

    Je n’ai plus envie d’être Emilia Moretti – danseuse classique de seize ans qui répète chaque mouvement jusqu’à la perfection, de manière quasi-obsessionnelle. Mes genoux se fléchissent au-dessus de mes pieds et je descends en plié.

    Je n’ai plus envie d’être cette jeune fille qui crie sur tous les toits qu’elle s’en fiche d’avoir été adoptée, mais qui essaie de retrouver ses parents biologiques en douce.

    Je remonte sur la pointe des pieds. 

    KAPITEL 1 - EM

    Die Popmusik dröhnt so aus den Lautsprechern, dass sie in mir widerhallt. Ich springe einmal, zweimal, dreimal mit erhobener Faust in die Luft, und dann bewegen sich meine Hüften zum hämmernden Rhythmus.

    Die Spiegel an der Wand sind es nicht gewohnt, mich zu dieser Musik tanzen zu sehen. Normalerweise tanze ich zu Mozart, Tchaikovsky, Prokofiev, Minkus. Nicht zu Madonna.

    Ich neige meinen Kopf zur Seite. Ich möchte keine der Bewegungen einer Ballett-Choreografie üben, aber ich sollte es. Ich erhebe mich auf meinen Zehen in einen Relevé.

    Ich möchte nicht Emilia Moretti sein – die sechzehnjährige Ballerina, die versucht, jede einzelne Bewegung bis zur Besessenheit zu perfektionieren. Ich senke meinen Körper nach unten und beuge die Knie über meine Füße in einen Plié.

    Ich möchte nicht das Mädchen sein, das schwört, dass es ihm egal ist, adoptiert zu sein, das aber versucht hat, seine leiblichen Eltern zu finden.

    Ich stehe erneut auf meinen Zehenspitzen.

    Je n’ai plus envie de penser à Nick, le meilleur danseur de L’École des Arts de la scène (et le meilleur ami de mon frère), dont je suis désespérément amoureuse. Je veux danser pour tout oublier.

    Je ferme les yeux et lève les bras, et je me laisse aller à chanter faux, en inventant des paroles. Je saute en l’air. Mes jambes s’ouvrent en un grand jeté qui me vaudrait d’être renvoyée immédiatement de l’École des Arts de la Scène : la jambe avant est à moitié fléchie, et mon saut est loin d’être assez haut. Mais je m’en fiche. J’atterris sur un pied, je me mets à sautiller et à tourner, tourner et encore tourner, je profite du présent, sans même penser que quelqu’un pourrait être en train de me regarder. 

    L’été a vidé les dortoirs et les couloirs de l’École des Arts de la Scène. Et si mon père n’avait pas perdu son travail, je ne serais pas là non plus. Je serais en train de faire trempette dans l’océan, tranquillement allongée sur une plage des Hamptons, avec pour seule préoccupation de faire en sorte que Nick remarque mon nouveau bikini. Mais l’époque des dépenses sans compter et des aventures insouciantes est finie.

    Je laisse mes pieds m’entraîner pour un autre tour. Je me concentre sur la musique, sur ce sentiment de liberté qui envahit un peu plus mon corps à chaque mouvement, sur toutes les possibilités qui s’offrent à moi.

    Ich möchte mich nicht mit der Tatsache aufhalten, dass ich unglücklich in Nick verknallt bin – den besten Tänzer an der Hochschule für Darstellende Kunst und der beste Freund meines Bruders.

    Ich möchte loslassen und tanzen.

    Ich schließe meine Augen und hebe meine Hände, bewege meine Lippen und singe den Text total schief. Ich springe vom Bo den ab. Meine Beine formen einen Grand jeté, der mich meinen Platz an der Hochschule für Darstellende Kunst kosten würde: Mein Vorderbein ist nicht ganz gerade, und ich befinde mich definitiv nicht hoch genug in der Luft. Aber das interessiert mich nicht. Ich lande auf einem Fuß, mache kleine Sprünge und dann drehe ich mich, drehe mich, drehe mich – genieße den Moment und mache mir keine Sorgen darüber, möglicherweise beobachtet zu werden. 

    Der Sommer hat das Wohnheim und die Flure der Hochschule für Darstellende Kunst leergefegt. Und hätte mein Vater seinen Job nicht verloren, wäre auch ich nicht hier. Ich würde meine Zehen ins Meer tauchen, am Strand in den Hamptons liegen und darüber nachdenken, wie ich es schaffe, dass Nick meinen neuen Bikini bemerkt. Diese sorglosen Tage und Abenteuer sind vorbei.

    Meine Füße führen mich in eine neue Drehung. Ich konzentriere mich auf die Musik, auf das Gefühl der Freiheit, das durch die Bewegung meines Körpers entsteht, auf die Möglichkeiten, die vor mir liegen.

    Je repousse toutes les pensées qui me susurrent que la musique finira par s’arrêter, que je serai bien obligée de regarder la réalité en face, que ce sentiment de bonheur s’évanouira.

    « Pas mal, Em. Par contre, c’est la nouvelle mode de danser à moitié à poil ? Je savais pas. »

    J’ai le souffle coupé. Nick est au beau milieu de la pièce. Torse-nu. Il porte son pantalon de survêt un peu bas, comme un mannequin de chez Abercrombie. Impossible de détacher mes yeux de ses biceps puissants, ses abdos bien ciselés, son torse sculptural.

    Nota bene : ne pas oublier de respirer.

    « Qu... qu’est-ce que tu fais ici ? », je lui lance en bégayant. Mon cœur bat à tout rompre, comme à chaque fois que je vois Nick. Même si, depuis que mon père s’est fait virer, c’est un peu tendu entre nous. Il n’est pas censé être ici. Il devrait être en train de profiter de la plage, cette plage où on a passé tant de soirées devant un bon feu. Il devrait être en train de nager dans ces eaux où on a joué tant de fois à Marco Polo. Il devrait être en train de vivre la vie qu’on vivait. Et bien sûr, il devrait être en train de se faire bronzer sur le sable chaud, draguant tout ce qui porte un micro bikini, et brisant le cœur de toutes les filles.

    « Euuuh.... Voyons... qu’est-ce que je pourrais bien venir faire dans un studio de danse ? » Il lève un sourcil moqueur, de l’air de dire « elle est si mignonne, la petite sœur de Roberto... », et j’ai soudain une envie terrible de hurler.

    Ich schiebe die Gedanken an die endende Musik beiseite, daran, dass ich mich der Realität stellen muss, dass dieses Glücksgefühl verschwinden wird.

    »Schön, Em. Aber solltest du nicht Klamotten tragen, wenn du tanzt?«

    Ich schnappe nach Luft. Nick steht mitten im Raum. Ohne Shirt. Seine Jogginghose sitzt so tief wie bei einem Abercrombie-Model. Starker Bizeps, Sixpack und gut trainierter Oberkörper.

    Nachricht an mich selbst: weiter atmen!

    »Wa- was tust du hier?«, stottere ich. Mein Herz tanzt seinen üblichen ich-bin-glücklich-dich-zu-sehen-Nick Tanz. Auch wenn es ein wenig angespannt zwischen uns ist, seitdem mein Vater gefeuert wurde. Er sollte nicht hier sein. Er sollte den Strand genießen, wo wir immer Lagerfeuer gemacht haben. Er sollte in das Wasser tauchen, wo wir Marco Polo gespielt haben. Er sollte das Leben leben, das wir einmal hatten. Und selbstverständlich sollte er sich im Sand bräunen, mit jedem Mädchen in einem winzigen Bikini flirten und Herzen brechen. 

    »Hm... was könnte ich in einem Tanzstudio wohl machen?« Er hebt eine Augenbraue auf seine bist-du-nicht-süß-kleine-Schwester-von-Roberto Art und Weise, und ich würde am liebsten schreien.

    Mais je me maîtrise et lui lance, du ton le plus calme possible : « Je veux dire ici, à New York ». Je lève les yeux au ciel. Ça craignait de ne pas pouvoir aller dans les Hamptons avec toute la clique, mais au moins, c’était censé me donner deux mois de répit sans le voir.

    « Je profitais du spectacle », me répond-il en riant.

    – Ouais, c’est ça. » Je plonge mon regard dans le vert des yeux de Nick, aussi profond qu’une mer de regrets, et je sens mes joues s’enflammer.

    Il balance ses hanches au rythme de la musique qui continue de hurler dans la pièce. C’est une immense pièce, qui contient sans peine vingt étudiants en temps normal, et pourtant elle semble rétrécir à vue d’œil autour de nous. « Je suis pas sûr que ce morceau soit dans le répertoire. Mais on devrait l’ajouter. Tu étais magnifique, tu avais l’air de t’amuser comme une folle.

    – M’amuser... » je marmonne. J’imagine que c’est une blague. Je suis couverte de sueur et complètement hors d’haleine, j’ai sans doute les cheveux en bataille autour du visage, et ma posture ne va pas du tout. Mais il ne détourne pas le regard. Se yeux explorent mon visage, glissent sur mon cou, parcourent mon corps de haut en bas. Mon corps est presque nu. Je ne porte qu’un soutien-gorge et un mini-short. Parce que j’étais censée être toute seule ici, et que cet imbécile d’air conditionné fait encore sa diva – il marche une seconde, puis s’arrête pendant une minute alors que la température frôle les quarante degrés. Je m’entoure nerveusement les bras autour de la taille, mes oreilles se mettent soudain à brûler comme pour me rappeler mon propre enfer.

    Ich lasse meine Stimme so gleichgültig wie möglich klingen. »Hier, in New York.« Ich rolle mit den Augen. Nicht die üblichen Gruppen in den Hamptons zu treffen, könnte nerven, aber es hätte mir wenigstens zwei Monate gegeben, ohne ihn zu sehen.

    »Ich habe die Show genossen«, antwortet er lachend.

    »Ja. Genau.« Meine Wangen glühen, als ich in den tiefgrünen See des Bedauerns starre, der in Nicks Augen sichtbar ist.

    Er bewegt seine Hüften zur Musik, die noch immer den Raum beschallt. Einen Raum, der normalerweise mühelos zwanzig Studenten aufnimmt, aber ich habe das Gefühl, als würde er immer kleiner. »Ich bin mir sicher, dass dieser Tanz nicht zum Repertoire gehört. Aber das sollte er. Du hast toll ausgesehen, als hättest du Spaß gehabt.«

    »Spaß«, plappere ich. Er muss scherzen: Ich bin verschwitzt und außer Atem, meine Haare stehen mir wahrscheinlich wild vom Kopf, und meine Haltung ist völlig falsch. Aber er blickt nicht weg. Seine Augen wandern über mein Gesicht, meinen Hals hinab, meinen Körper rauf und runter. Meinen fast nackten Körper. Ich trage nur einen BH und winzige Shorts.

    Weil ich eigentlich allein hier sein sollte und die dumme Klimaanlage eine echte Diva ist – funktioniert eine Sekunde und stoppt dann für eine Minute, während die Temperaturen stetig steigen. Meine Hände schlingen sich um meine Mitte, und meine Ohren fühlen sich heißer an als meine persönliche Hölle.

    « Je ne t’ai jamais vu danser comme ça. Tu avais l’air de t’éclater. » Ses yeux se mettent à pétiller. Ou peut-être que c’est moi qui m’imagine des choses.

    Mon haut et mes collants sont posés, soigneusement pliés, sur mon sac de gym. Juste à côté de la chaîne. Je me tortille d’un pied sur l’autre, hésitante. Est-ce que j’essaie de les attraper en vitesse ? Il y a quelque chose dans la manière dont il me regarde qui me tétanise. 

    Il me regarde comme s’il me voyait. Comme s’il me voyait vraiment.

    Peut-être qu’il est enfin en train de réaliser que je ne suis pas seulement la petite sœur un peu chiante de Roberto.

    Reprends-toi, Em. Reprends-toi.

    Je me racle un peu la gorge. « Tu n’as toujours pas répondu à ma question. Je croyais que tu étais censé être dans les Hamptons avec le reste de la bande. » Ma voix tremble un peu, mais je parviens à donner le change, et à faire semblant que, non, ça ne me fait pas de peine. Aucun des amis avec qui j’avais l’habitude de passer l’été dans les Hamptons n’a retourné mes coups de fil. Dans les deux semaines qui viennent de passer, j’ai reçu en tout et pour tout... un texto, qui me disait à quel point ils s’amusaient, et que c’était trop dommage que je ne puisse pas en profiter. Comme si je ne le savais pas.

    Nick croise les bras sur sa poitrine. Ses bras sont tellement musclés. Son torse est si bien dessiné.

    »Du tanzt sonst nie so – als hättest du die beste Zeit deines Lebens.« Sein Blick heizt sich auf. Oder vielleicht bin das auch ich.

    Mein Top und meine Strumpfhose liegen ordentlich gefaltet auf meiner Sporttasche. Direkt neben der Anlage. Ich verlagere das Gewicht auf meinen Füßen und zögere. Sollte ich sie schnell holen? Es gibt etwas an der Art, wie er mich anschaut, das mich am Boden festkleben lässt. 

    Er schaut mich an, als würde er mich sehen. Mich wirklich sehen.

    Vielleicht ist das der Weckruf, den er brauchte, um zu merken, dass ich nicht mehr Robertos kleine, nervige Schwester bin.

    Bekomm dich in den Griff, Em! Bekomm dich in den Griff!

    Ich räuspere mich. »Du hast noch immer nicht meine Frage beantwortet. Ich dachte, du solltest in den Hamptons sein, mit dem Rest der Clique.« Meine Stimme stockt, aber ich halte meine ich-bin-nicht-verletzt Maske aufrecht. Keiner meiner Freunde, mit denen ich sonst in den Hamptons war, hat mich zurückgerufen.

    Innerhalb der letzten zwei Wochen habe ich eine stolze Nachricht bekommen, in der stand, wie viel Spaß doch alle hätten und was ich verpassen würde. Als wüsste ich das nicht.

    Nick verschränkt die Arme vor seiner Brust. Seine sehr muskulösen Arme. Vor seiner sehr definierten Brust.

    Non, vraiment, il faut que je me reprenne. C’est un danseur, il a un corps magnifique parce que c’est un danseur, parce qu’il passe des heures et des heures à s’entraîner, parce que c’est son boulot. Il y a d’autres mecs à l’école qui ont un corps parfait. Mais je ne bave pas sur eux, alors pourquoi lui ?

    Il sourit et a un petit rire. « Qu’est-ce qui est si drôle ? », je lui lance en soufflant sur une mèche de cheveux qui me barre le visage.

    Son gloussement se transforme en un grand rire joyeux. Un rire qui me fait fondre d’habitude. Mais là, je ne ris pas. Je ne rirai pas.

    « Qu’y a-t-il de si drôle ? » je demande à nouveau.

    Sa façon de me regarder comme s’il percevait ma contrariété m’horripile. On dirait qu’il me cherche pour me faire oublier mon amertume.

    Il me fait un clin d’œil.

    « Tu veux avoir l’air en colère, mais tu n’y arrives pas. Tu as l’air surprise... et peut-être, si j’ose le dire, heureuse de me voir.

    – Mais bien sûr. Tu es tellement prétentieux. Ça fait partie des prérequis pour être copain avec mon frère ? » Je tends le bras pour attraper la télécommande qui est par terre, et j’éteins la musique. On n’a pas besoin d’avoir la compilation de musique des années 1980 que j’ai trouvée dans le placard de maman en fond sonore. Écouter « Like a Virgin » en ce moment précis a quelque chose de... d’inapproprié.

    Ou peut-être de trop approprié.

    Ich sollte mich wirklich zusammenreißen. Er ist ein Tänzer, und er hat einen unglaublichen Körper, weil er ein Tänzer ist, weil er ihn stundenlang trainiert, weil das sein Job ist. Andere Jungen an der Schule haben auch perfekte Körper. Aber wegen denen sabbere ich nicht, warum also wegen ihm?

    Er lächelt und gluckst. »Was ist so witzig?«, frage ich, während ich mir eine Haarsträhne aus dem Gesicht puste.

    Sein Glucksen verwandelt sich in sein Glückslachen, die Art von Lachen, bei dem ich normalerweise dahinschmelze. Nick lacht mich nie aus, und jetzt scheint es fast so, als versuchte er, mich zu drängen, meine Verbitterung zu vergessen. Er zwinkert. »Du möchtest wütend klingen, aber das tust du nicht. Du klingst überrascht... und vielleicht... kann ich es wagen, es zu sagen? Glücklich, mich zu sehen.«

    »Ja, genau. Du bist so von dir überzeugt. Ist das eine Voraussetzung, um ein Freund meines Bruders zu sein?« Ich strecke mich, greife nach der Fernbedienung, die auf dem Boden liegt, und schalte die Musik aus.

    Wir müssen das nicht diskutieren, während ein Mix aus 80er Jahre Musik läuft, den ich im Schrank meiner Mutter gefunden habe. »Like a Virgin« zu hören, scheint mir gerade irgendwie... unpassend.

    Oder viel zu passend.

    « Tu sais très bien que pour être copain avec ton frère il suffit d’aimer jouer à Formula One et Mario Kart, avec éventuellement un petit Call of Duty de temps en temps. Ce n’est pas très difficile de faire plaisir à ton frère. Toi, par contre, c’est une autre histoire.

    – Si ce n’est pas difficile de faire plaisir à mon frère, pourquoi tu n’es pas venu une seule fois à la maison depuis le début des vacances ? » Je fixe mon T-shirt comme si je pouvais le faire voler jusqu’à moi, comme si j’avais soudainement acquis des superpouvoirs dans l’heure qui vient de passer. Si je vais attraper mon T-shirt, je suis obligée de frôler Nick et je ne suis pas sûre que mon cœur puisse survivre à ça. « Si, je suis passé voir ton frère. Je lui ai mis une raclée à Formula One hier soir », me répond Nick.

    Cette fois-ci, je souris pour de vrai. Roberto ne m’a rien dit, mais je sais que ça lui manquait de voir Nick. Il fallait juste un peu de temps pour que les choses s’arrangent. « J’imagine que si vous ne m’avez pas invité, c’est parce que vous aviez peur de perdre. » Je ne peux pas m’empêcher faire un peu la maligne. Je suis trop forte aux jeux vidéo.

    – Ou peut-être parce que tu es mauvaise perdante. » Nick me lance un grand sourire, ce sourire que j’adore, ce sourire qui fait battre mon cœur plus vite que n’importe quelle répétition et n’importe quel spectacle de danse.

    »Du weißt, dass die einzige Voraussetzung, ein Freund deines Bruders zu sein, darin besteht, gern Formel Eins und Mario Kart zu spielen, und gelegentlich Call of Duty. Dein Bruder ist ziemlich einfach zufrieden zu stellen. Du nicht ganz so.«

    »Wenn mein Bruder so einfach zufrieden zu stellen ist, warum bist du dann nicht seit Ferienbeginn bei uns?« Ich starre auf mein Shirt, als könnte es nur aufgrund meiner Willenskraft zu mir fliegen und als hätte ich in der letzten Stunde übernatürliche Kräfte entwickelt. Mein Shirt zu holen, würde bedeuten, an ihm vorbei zu streifen, und ich bin mir nicht sicher, ob mein Herz mit dieser Nähe umgehen könnte. »Ich habe deinen Bruder getroffen. Ich habe ihn letzte Nacht bei Formel Eins fertiggemacht«, antwortet Nick.

    Dieses Mal ist mein Lächeln echt. Roberto hatte nichts gesagt, aber er vermisste es, mit Nick abzuhängen. Ich wusste, dass sie nur etwas Zeit brauchten, um das zu kapieren. »Ich schätze, ich war nicht eingeladen, weil ihr Angst hattet zu verlieren.« Ich komme nicht umhin, ein wenig selbstgefällig zu klingen. Ich habe verrückte Videospiel-Fähigkeiten.

    »Oder vielleicht, weil du ein schlechter Verlierer bist.« Nick zeigt mir ein Grinsen so wie ich es liebe, eins, das mein Herz schneller schlagen lässt als jede Ballettprobe oder Aufführung.

    Et j’ai l’impression que Nick n’entend pas mon cœur qui bat la chamade, il n’entend pas qu’il bat tellement vite que j’ai peur qu’il s’arrête, il n’entend pas que c’est pour lui qu’il danse. Non. Au lieu de rester à une distance raisonnable, Nick s’avance vers moi, il est tellement près que je pourrais presque le toucher.

    C’est comme un rêve qui devient réalité. Un rêve. Ça doit être ça, je dois être dans un rêve. Ce qui veut dire qu’il va bientôt m’embrasser. Il va murmurer qu’il me veut, qu’il n’a jamais voulu que moi, qu’il m’aime. Je passe ma langue sur mes lèvres, et je respire un grand coup.

    Mais non, au lieu de m’embrasser comme il l’aurait fait dans un de mes rêves, il me lance un sourire, et s’en va à l’autre bout de la pièce, là où il y a le banc avec mes affaires. Il attrape mes habits et mon sac de gym, et me les apporte. « Allez, Em, c’est à mon tour de répéter. »

    Je sens mon estomac se nouer, et je baisse la tête.

    Non, c’est sûr, ce n’est pas un rêve.

    Ou si c’est un rêve, c’est vraiment un rêve pourri.

    Und offenbar kann Nick das Donnern meines Herzens nicht hören, er kann nicht hören, wie es seinen eigenen Tanz für ihn tanzt. Nein, anstatt in sicherer Entfernung zu bleiben, schreitet er in meine Richtung, so nah, dass ich ihn fast berühren kann.

    Einer meiner Träume wird wahr. Träume. Das muss es sein – ich muss träumen. Was bedeutet, dass er mich bald küssen wird. Er wird flüstern, dass er mich will, dass er mich immer wollte und dass er mich liebt. Ich befeuchte meine Lippen und atme tief ein.

    Aber nein, anstatt mich zu küssen, wie er es in meinen Träumen tun würde, lächelt er noch einmal, dreht sich

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